
La gentillesse et l’altruisme font partie intégrante de notre nature humaine. Ces comportements bienveillants se manifestent dès les premiers jours de la vie, comme l’ont démontré les dernières recherches. Dès la naissance, les bébés réagissent à la détresse de leurs congénères en pleurant, témoignant ainsi d’une forme précoce d’empathie émotionnelle. À l’âge d’un an, les tout-petits montrent également une empathie innée en venant spontanément en aide à ceux qui sont en difficulté.
L’empathie et la générosité sont profondément enracinées dans notre cerveau. Les études en imagerie médicale révèlent que lorsque nous faisons preuve de générosité, les zones de satisfaction et de récompense de notre cerveau s’activent, nous apportant un sentiment de bien-être. En revanche, lorsqu’une injustice nous est présentée, les zones associées au dégoût sont activées. Il semblerait que nous soyons naturellement programmés pour être bons et généreux, à l’exception d’un petit pourcentage de personnes souffrant de troubles neurophysiologiques, tels que les psychopathes.
La gentillesse et l’altruisme ne se limitent pas seulement à améliorer nos relations sociales, mais elles ont également des effets positifs sur notre santé mentale et physique.
Lorsque nous agissons de manière généreuse, notre corps sécrète davantage de sérotonine, l’hormone de la bonne humeur qui réduit l’agressivité. De plus, les bonnes actions renforcent notre système immunitaire en réduisant le stress. Le cortisol, hormone du stress, est produit en moindre quantité lorsque nous sommes bienveillants envers autrui, ce qui a des effets bénéfiques sur notre santé globale.
En cultivant l’altruisme, nous améliorons notre bien-être et notre intelligence. Des études ont montré que la pratique de la compassion renforce les connexions entre le cortex préfrontal et d’autres régions du cerveau liées à l’empathie. Cette augmentation de la connectivité rend notre cerveau plus intuitif et plus apte à comprendre les souffrances d’autrui. D’ailleurs, aux États-Unis, des enfants ayant suivi un enseignement basé sur les émotions, les relations sociales et l’entraide ont obtenu des résultats supérieurs de 10 % à la moyenne aux tests de mathématiques et de lecture.
La gentillesse a également des effets positifs sur notre cœur. En effet, notre cœur n’est pas simplement un muscle, il contient environ 40 000 neurones et est capable de réagir intensément aux émotions.
Les sentiments négatifs, comme le ressentiment, peuvent augmenter le rythme cardiaque et la pression artérielle, tandis que la générosité et le pardon ont un effet apaisant sur notre cœur et réduisent le stress physiologique.
Il est encourageant de savoir que la gentillesse est contagieuse. Lorsque nous observons quelqu’un faire une bonne action, cela suscite en nous le désir de faire de même. De plus, être agréable et généreux a un impact positif sur notre réussite, grâce au principe de réciprocité.
En conclusion, la gentillesse et l’altruisme sont des aspects fondamentaux de notre nature humaine. En cultivant ces qualités, nous pouvons améliorer notre bien-être, renforcer nos relations sociales et contribuer à un monde meilleur pour tous.
Aucun commentaire