
Chez Louis Vuitton, Jean Arnault révolutionne l’industrie horlogère avec un tout nouveau modèle de la célèbre Tambour, destiné à créer l’événement à tous les poignets.
Cette montre Louis Vuitton risque-t-elle de devenir la sensation de la fin de l’année et des années à venir ? Elle marque en tout cas un changement profond dans la stratégie horlogère de la maison de luxe, sous la direction de Jean Arnault, qui dévoile ici un projet d’une ampleur insoupçonnée. Depuis leur lancement en 2002, les montres Louis Vuitton se sont rapidement imposées comme des poids lourds de l’industrie, à commencer par la Tambour au design emblématique, déclinée dans d’innombrables versions. En matière de haute horlogerie, la marque s’est également forgé une réputation en créant des pièces étonnantes, telles que la Tambour Automata Opera ornée d’un masque chinois, ou encore la plus récente, affichant le facétieux visage d’Albert Einstein.
Le revers de la nouvelle Tambour est subtilement imprégné des codes distinctifs de Louis Vuitton. Le revers de la nouvelle Tambour est subtilement imprégné des codes distinctifs de Louis Vuitton.
Un choix de sobriété En plein cœur de la semaine de la haute couture, c’est au musée d’Orsay que nous avons pu découvrir le nouveau visage de la Tambour. Et quelle surprise ! Celui-ci se distingue par une simplicité parfaite. Le boîtier a été affiné et arbore un diamètre de 40 mm, idéal pour s’adapter aux poignets féminins et masculins. Il est également doté du premier bracelet intégré proposé par Louis Vuitton, conçu avec une grande attention portée au confort et à la finition.
Le cadran de la nouvelle Tambour, parfaitement lisible, offre seulement trois fonctions : heures, minutes et secondes. Il mesure moins d’un millimètre d’épaisseur et est mis en valeur par un effet brossé du métal et un jeu de microbillage. Les index des heures répondent, de manière inversée, à ceux des minutes, tandis que les aiguilles ajourées procurent une sensation alliant précision et légèreté. De petits détails supplémentaires sont à noter : Louis Vuitton affirme désormais son identité parisienne, en faisant figurer le nom de la capitale sous celui de la maison. De plus, la mention « Swiss Made » laisse place à « Fab. en Suisse », un clin d’œil à l’attention des amateurs de montres vintage.
La nouvelle Tambour, ici en acier, est également proposée en versions or jaune, or rose et or et acier.
Pour cette nouvelle montre, un mécanisme inédit a été développé à la Fabrique du Temps, la manufacture suisse de Louis Vuitton, en collaboration avec le Cercle des Horlogers.
Visible au verso de la montre, il rappelle subtilement l’univers de Vuitton sans en faire trop : le micro-rotor est gravé d’un motif LV répétitif, tandis que le couvercle du barillet évoque discrètement une Fleur de Monogramme. Selon Jean Arnault, il s’agit du premier chapitre des « vingt prochaines années de la Tambour ». Ce lancement, hors du commun, méritait une soirée à la hauteur. C’est ainsi qu’un dîner, orchestré par les équipes d’Alain Ducasse, a réuni les personnalités de la Maison, dont les maîtres horlogers Enrico Barbasini et Michel Navas, ainsi que Bradley Cooper et Alicia Vikander, sous l’imposante horloge du Musée d’Orsay. La Tambour est proposée en acier (cadran métallique et bleu), en or jaune, en or rose et en or et acier. Elle est également déclinée dans une teinte chocolat qui est devenue l’un des signes distinctifs de l’horlogerie Louis Vuitton.
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