C’est avec tristesse que le monde a appris le décès de la première femme à avoir été élue à la tête de l’Académie française, Hélène Carrère d’Encausse, à l’âge vénérable de 94 ans. Ce samedi 5 août, l’historienne de renom a rendu son dernier souffle, laissant derrière elle un héritage mémorable.
Entourée de sa famille, Hélène Carrère d’Encausse s’est éteinte paisiblement, laissant un vide immense dans le domaine de l’histoire et de l’académie. Elle était la fière mère de trois enfants, dont la célèbre animatrice et médecin Marina Carrère d’Encausse et l’écrivain talentueux Emmanuel Carrère. Sa carrière et son influence ont touché de nombreux domaines, et ses proches se souviendront toujours de la force et de la détermination qui émanaient d’elle.
L’historienne était une passionnée de la Russie, imprégnée de cette culture dès son plus jeune âge grâce aux origines de sa propre mère, Nathalie Von Pelken. Sa connaissance de la langue russe l’a amenée à publier plusieurs ouvrages renommés sur le sujet, dont des biographies de personnalités marquantes telles que Lénine, Staline et Catherine II de Russie. Hélène Carrère d’Encausse a également eu l’honneur de rencontrer à plusieurs reprises le président russe, Vladimir Poutine.
Son engagement en tant que femme politique et son rôle de députée européenne pendant cinq ans dans les années 1990 témoignent de son dévouement envers des idéaux qu’elle croyait justes et essentiels pour la société. Diplômée de l’Institut des Sciences politiques et titulaire d’un doctorat d’État ès lettres, elle a également partagé son savoir en enseignant l’histoire à l’Université Panthéon-Sorbonne et à Sciences Po.
Cependant, malgré l’immense admiration que suscitait son parcours, sa dernière fille, Marina Carrère d’Encausse, s’est retrouvée confrontée à des défis personnels en raison de la notoriété de sa mère. Dans une interview accordée à Gala en novembre 2022, la médecin échographiste et animatrice télé a confié que le poids de l’héritage maternel avait parfois rendu sa propre ascension professionnelle plus difficile. Elle avait hésité à s’inscrire à Sciences Po, craignant de se sentir écrasée par la présence de sa mère en tant que professeure et de son frère en tant qu’ancien élève. Malgré ces obstacles, Marina a trouvé son chemin et s’est épanouie dans le monde de l’audiovisuel.
Il est indéniable que la relation entre mère et fille a connu des hauts et des bas, notamment en ce qui concerne la vision de Hélène Carrère d’Encausse sur la carrière de sa fille. Elle avait du mal à considérer que le domaine de la télévision pouvait être aussi intellectuellement brillant que celui de la médecine, mais cela n’a pas empêché Marina de réussir brillamment dans son domaine.
Aujourd’hui, le monde de l’histoire, de la culture et de l’académie pleure la perte d’une femme d’exception. Hélène Carrère d’Encausse restera à jamais gravée dans les mémoires comme une pionnière et une intellectuelle éclairée, dont l’héritage perdurera à travers ses travaux et ses enseignements. Sa vie et son parcours inspireront certainement les générations futures de femmes à poursuivre leurs rêves et à repousser les limites de l’excellence.
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