C’est le 20 juillet 2023 que la presse espagnole a révélé l’existence d’une seconde procédure judiciaire à l’encontre de l’artiste pour fraude fiscale. Rappelons qu’elle était déjà dans l’attente de son jugement en novembre prochain pour des accusations similaires. Cette fois-ci, les autorités la soupçonnent d’avoir fraudé le fisc durant l’année 2018. Bien entendu, Shakira conteste catégoriquement les faits qui lui sont reprochés, assurant agir toujours dans le respect de la loi et sous les conseils d’experts fiscaux de renom.
Les médias ont rapporté que la star n’était pas au courant de cette nouvelle procédure et qu’elle regrette d’en avoir été informée de cette manière. Ses proches ont exprimé leur inquiétude quant à la pression médiatique et à la réputation à laquelle elle est soumise, arguant qu’elle se concentre actuellement sur sa vie artistique à Miami et qu’elle reste sereine quant à l’issue de ces poursuites fiscales.
Mais ce n’est pas tout ! Le mois de novembre s’annonce chargé pour Shakira, car elle devra également répondre d’accusations datant de 2012 à 2014, impliquant une somme colossale de 14,5 millions d’euros. Cette première affaire, initiée par une plainte du parquet des délits économiques de Barcelone, la confronte à six chefs d’accusation, pouvant entraîner jusqu’à huit ans de prison et une amende astronomique de près de 24 millions d’euros.
Les enquêtes ont mis en lumière des éléments troublants, accusant Shakira d’avoir maintenu sa résidence fiscale aux îles Bahamas jusqu’en 2015, malgré une présence en Espagne depuis 2011. Pour être considéré comme résident fiscal espagnol, il est impératif de passer au moins 184 jours par an dans le pays. Or, les calculs des autorités indiquent qu’elle n’aurait pas respecté cette condition.
La chanteuse n’a cessé de réfuter ces allégations depuis le début, clamant son innocence avec force. Elle a même rejeté un accord qui lui aurait permis d’éviter un procès en juillet 2022. Cependant, son nom a déjà été cité dans le cadre des scandales des Panama Papers et des Pandora Papers, des affaires d’évasion fiscale impliquant des personnalités politiques et des célébrités pour la détention de comptes offshore illégaux.
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